né 31 mai 1832 à Gaillon – Poitiers, 19 août 1879 est un lieutenant-colonel d’artillerie et notamment l’inventeur du canon de 95 mm qui porte son nom.
Fils d’Henry (son père, du même prénom, est né en 1804) qui a exercé en tant qu’inspecteur à la maison centrale, et de Joséphine Baille (née en 1811).
Il fait son entrée à l’École polytechnique en septembre 1852, puis il rejoint l’École d’application de l’artillerie et du génie.
Après avoir passé quatre années en Algérie entre 1858 et 1862, Lahitolle fait partie de l’expédition menée au Mexique entre 1863 et 1867.
Après avoir été promu capitaine en avril 1867, il est désigné inspecteur des études à l’École polytechnique.
Il a été à l’état-major de l’artillerie du premier corps pendant la guerre franco-allemande de 1870 et a subi une blessure lors de la bataille de Reichshoffen.
Il occupe le poste de directeur des établissements militaires de Bourges en 1875. Il décède le 19 août 1879 (à l’âge de 47 ans).
Canon Lahitolle
Lahitolle a développé un nouveau modèle d’affût pour le canon de 16, qui a été modifié par de Reffye pour devenir le 138 mm.
Après avoir reçu une circulaire ministérielle du 5 août 1871, les officiers de l’artillerie sont en train d’étudier un modèle de canon léger avec tube en acier.
La chambre est rayée, le chargement est effectué par la culasse et les affûts sont en fer. Lahitolle, inspecteur des études polytechniques, expose un prototype, mais ce prototype est finalement échangé par le canon Lahitolle de 95 mm de place et de siège, qui a été présenté en 1874.
Le modèle 1875 est commandé par le ministère de la Guerre pour équiper deux batteries divisionnaires.
Henry Périer de Lahitolle est nommé directeur des établissements militaires de Bourges pour répondre à cette commande.
C’est en 1860 que Napoléon III a pris la décision de créer ces établissements, car il souhaitait qu’une fabrique d’armement soit implantée dans le centre de la France pour des raisons stratégiques. Le « canon de 95 » reste en service pendant la Première Guerre mondiale en raison de l’intensité de la production.
Il est possible d’utiliser les stocks de munitions jusqu’au conflit de 1940.
Distinctions : |
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Chevalier de la Légion d’honneur du 31 décembre 1863 Officier de la Légion d’honneur du 20 août 1870 Médaille commémorative de l’expédition du Mexique Chevalier de l’ordre de Notre-Dame de Guadalupe |
Distinctions : |
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La rue longeant les établissements militaires de Bourges est nommée « boulevard Lahitolle ». En 2005, la ville de Bourges initie une enquête destinée à savoir quoi faire de ces anciens bâtiments (dont certains sont inscrits en 1995 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques) et terrains de centre-ville désaffectés par l’industrie d’armement. En 2008, la communauté d’agglomération reprend les conclusions de cette enquête et donne le nom de Lahitolle au technopôle de Bourges sur l’innovation, la prévention des risques et le bâti qui s’y développe |