Les puits et les divers points d’eau
Si le site le permet, un ou plusieurs puits assurent l’approvisionnement en eau des fortifications, avec un débit calculé en fonction des besoins de la garnison.
Un homme a besoin de 5 litres d’eau par jour, tandis qu’un cheval en a besoin de 35 litres.
Il y a des ouvrages où la nappe phréatique est trop profonde pour que l’on puisse creuser un puits.
L’eau peut être acheminée par voie ferroviaire, hippomobile ou par une pompe élévatoire qui déverse l’eau dans la vallée.
Un système ingénieux est utilisé pour récupérer les eaux de pluie qui tombent sur certaines chapes des casernements.
Les citernes
Il n’y a qu’une petite poignée d’ouvrages qui ont une alimentation en eau journalière relativement importante, qui ne nécessite pas de stockage.
Dans les autres cas, il est nécessaire de stocker l’eau dans des citernes pour nourrir la garnison pendant une période de trois à six mois.
Dans le but de préserver cette eau dans de bonnes conditions, on la filtre dans un laboratoire qui utilise du sable, du gravier et du charbon actif.
Après cela, elle est conservée dans des citernes maçonnées avant 1885. Excepté au fort de la Grande Haye à Épinal et au fort de Liouville près de Commercy qui sont équipés d’une citerne en métal.
Après 1885, on remplacera les citernes en maçonnerie par des citernes en béton ou en métalliques dans les ouvrages modernes, car elles sont plus résistantes aux vibrations des bombardements.
Dans ces ouvrages, on retrouve également des citernes métalliques utilisées principalement pour les besoins quotidiens d’un lavoir ou d’un évier.