L’INFIRMERIE
spécialement conçue pour prendre soin des malades et des blessés.
La capacité d’accueil est déterminée en fonction de la garnison du fort.
Elle correspond. en règle générale, cela représente 13 % de l’effectif total.
La très grande majorité des forts est équipée d’une infirmerie, sauf dans les places fortes ou certains ouvrages, relativement proches d’un hôpital civil ou militaire.
L’infirmerie est fréquemment installée près du pavillon des officiers, soit dans une aile séparée, dans le prolongement du casernement de troupe,
ou en groupement de plusieurs casemates du casernement lorsque celui-ci n’est pas équipé d’une caserne séparée.
Au fort de Bourlémont, nous sommes confrontés à un cas particulier et unique.
La petite caserne près de la rue du Rempart abrite l’infirmerie des hommes de troupe, qui est éloignée de celle des officiers.
Elle est constituée de six casemates placées en vis-à-vis de chaque côté d’une cour étroite. Il a une capacité de 40 lits individuels.
L’infirmerie officiers est quant à elle aménagée dans le bâtiment des officiers.
Les installations d‘infirmerie dans les fortifications sont constituées de : Pour les malades, il est possible de disposer d’une ou plusieurs chambres.
Elles sont pourvues de plusieurs lits à une place où les patients ont plus de place que dans leur chambre, pour faciliter les soins.
D’une tisanerie placée dans un petit local spécialement aménagé pour la réalisation des infusions et tisanes. D’une pharmacie spécialement conçue pour le stockage et la préparation des médicaments. Il y a aussi tout le matériel médical nécessaire à disposition.
On retrouve souvent ce local à côté de la tisanerie.
Dans certains forts, comme à Manonviller, une salle d’opération est aménagée dans l’infirmerie afin d’y réaliser les soins les plus graves.
Il est fréquent de trouver des latrines particulières dans les ouvrages où les latrines sont éloignées de l’infirmerie.