ÉGALEMENT APPELÉE CAMP RETRANCHÉ.
Le système Séré de Rivières a sélectionné Verdun, une ville fortifiée depuis le XVIème siècle, comme l’une des places fortes principales de l’Est. De manière historique, la ville de Verdun a été la dernière ville libérée par les Allemands après la victoire de la Prusse en 1870. Sa position face à la place forte de Metz en fait un point stratégique de défense des frontières de l’Est. Occupé par les Allemands et chargé de la surveillance des voies de communication menant à Paris. En 1875, c’est le fort de Tavannes qui marque le début de la construction des forts à Verdun. Cependant, elle sera rapidement rattrapée par l’installation d’une redoute, connue sous le nom de redoute de panique. Construite en urgence pour faire face aux menaces ennemies. On peut donc compter les forts de Belleville et Belrupt. Saint-Michel, sur la rive droite, ainsi que les forts de Dugny. Regret et de la Chaume, le long de la rive gauche. Ensuite. Les forts de Marre et Souville furent installés. À partir de 1880. Le dispositif de la place sera renforcé par la construction de forts capables de se défendre mutuellement. Il est prévu d’agrandir le périmètre de la place pour éloigner les lignes ennemies dans certains secteurs. Tout comme celui de Souville, avec l’édification des forts de Vaux et de Douaumont. Et celui de la chaume, avec la mise en place du fort de Sartelles. Après la crise de l’obus torpille, de nombreux ouvrages viendront renforcer ce dispositif, ce qui fait référence à 1914. Il y a 19 forts à Verdun, dont 14 ont été modernisés. Il y a 34 abris de combat. 4 abris souterrains, 118 batteries d’artillerie. 15 ouvrages d’infanterie. Il y a 33 magasins extérieurs et une redoute d’infanterie. 685 canons de siège, 20 canons sur affûts trucks et 70 000 hommes assurent la protection de tout cela. Tous ces ouvrages de construction variés sont reliés par un réseau de voies militaires s’étendant sur 60 km. Il y a aussi un poste radiotélégraphique, un terrain d’aviation et un parc à dirigeables à cet endroit. À la veille de la guerre. Verdun occupe donc la position la plus élevée du système Séré de Rivière. À la fin de 1914, l’État-major français ne croit plus en la fortification permanente. Les places fortes, incluant Verdun, Ils seront complètement désarmés en 1915.Les canons seront dépêchés sur le front. Les seuls armements que la place détient sont les canons sous tourelle. Ce qui ne sera pas détecté par un sourd. Les Allemands, incapables de progresser sur le front, vont prendre une décision. En s’attaquant à la place de Verdun le 21 février 1916, les troupes françaises sont épuisées. Ils vont mettre en place une armada de pièces de gros calibre pour bombarder la place désarmée. Certains forts seront renversés, comme celui de Douaumont, qui capitulera sans combat le 25 février 1916. Après des affrontements poussés jusque dans les galeries de l’ouvrage, le fort de Vaux sera également capturé. D’autres vont se battre sans se rendre, même s’ils n’ont pas été complètement modernisés, comme les forts de Souville ou de Tavannes. Les forts modernes de Froideterre, Moulainville et Vacherauville vont jouer un rôle si crucial dans la bataille qu’ils démontreront que la fortification permanente est un bon moyen de défense. Cependant, il est nécessaire de faire quelques ajustements à l’intérieur des ouvrages pour faciliter la vie des soldats des forts accompliront leur tâche, mais les soldats peu armés dans les tranchées feront preuve de bravoure. C’est grâce à eux que nous avons remporté la victoire le 19 décembre 1916. La place de Verdun ne se rendra pas.
La citadelle
Le fort de Belleville
Le dépôt intermédiaire AB de Belleville
Le dépôt intermédiaire BC de Belleville
Le parc à dirigeables
L’abri de combat MF1
L’abri de combat MF2
Les batteries d’artillerie 1-1 & 1-2 Froideterre
La batterie d’artillerie 1-3 de Froideterre
Les retranchements d’infanterie Inférieur & Supérieur.
L’ouvrage intermédiaire A de Froideterre
Le dépôt intermédiaire D de Froideterre
L’abri caverne de Froideterre ou des 4 cheminées
L’abri de combat FT1 ou PC120
Les retranchements d’infanterie X & Y
L’abri de combat FT2 ou PC119
L’abri de combat FT3 ou PC118
Le dépôt intermédiaire E de Thiaumont
Le fort Saint-Michel
Le dépôt intermédiaire A du Saint-Michel
Le magasin de secteur M1 du Saint-Michel
L’ouvrage intermédiaire B de Thiaumont
L’abri de combat TD1
L’abri caverne de Douaumont ou abri 320
L’abri de combat TD2
L’abri de combat TD3
Le dépôt intermédiaire F de Douaumont
Le fort de Douaumont
La batterie cuirassée de Douaumont de 75R05
Le dépôt intermédiaire G de Douaumont
L’abri de combat DV1
L’ouvrage d’infanterie O de Bezonvaux
L’abri de combat DV2
La batterie d’artillerie 4-1 Fausse Côte
L’ouvrage d’infanterie de Lorient
L’ouvrage d’infanterie du Muguet
L’ouvrage d’infanterie de Josémont
L’ouvrage d’infanterie C d’Hardaumont
L’abri de combat DV3
Projecteur du Bois Fumin
L’abri de combat DV4
La batterie d’artillerie 5-3 du Nez de Souville
Le fort de Vaux
Le dépôt intermédiaire H de Vaux
La batterie d’artillerie 6-1 de Damloup
L’abri de combat VLL1
La station de pompage de Tavannes
L’ouvrage intermédiaire D de Laufée
La batterie d’artillerie 6-3 du Bois de Laufée
Le magasin de secteur M8 de Fleury
Le dépôt intermédiaire B de Souville
Le fort de Souville
La tourelle Bussière annexe du fort de Souville
Le dépôt intermédiaire C de Souville
La batterie d’artillerie 8-5 de l’hôpital
Le dépôt intermédiaire I de Tavannes
La batterie d’artillerie 8-6 du tunnel
La batterie d’artillerie 6-9 de Tavannes
Le tunnel de Tavannes
Le fort de Tavannes
La batterie d’artillerie 6-8 de Mardi-Gras
Le projecteur de Mardi-Gras
L’abri de combat LLM1
Le magasin de secteur M2 de la Renarderie
L’abri de combat LLM2
L’ouvrage d’infanterie E d’Eix
Le projecteur d’Eix
La batterie d’artillerie 1-2 de Moulainville
Le dépôt intermédiaire J de Moulainville
Le fort de Moulainville
L’abri de combat MD1
L’abri de combat MD2
L’ouvrage d’infanterie F de Manesel
L’ouvrage d’infanterie de la Croix Brandier
Le magasin de secteur M3 de Belrupt
Le fort de Belrupt
L’ouvrage intermédiaire de Déramé
L’ouvrage d’infanterie G de Châtillon
L’abri de combat DR1
Le dépôt intermédiaire K du Rozelier
Le fort de Rozelier
Le dépôt intermédiaire R ou X du Rozelier
L’abri de combat RSS1
L’ouvrage d’infanterie P de Jaulny
L’ouvrage d’infanterie des Réunis
Dépôt intermédiaire S ou W de Saint Symphorien
L’abri de combat RSS2
L’ouvrage intermédiaire F de St-Symphorien
L’abri de combat SSH1
Le magasin de secteur M4 d’Haudainville
Le fort d’Haudainville
Le dépôt intermédiaire T d’Haudainville
L’abri de combat HLF1
La batterie d’artillerie 6-6 de l’Ollier
Le fort de Génicourt
L’ouvrage intermédiaire de la Falouse
L’abri de combat LFD1
L’abri de combat LFD2
Le dépôt intermédiaire V de Dugny
Le fort de Dugny
L’abri de combat DL1
Dépôt intermédiaire U de Dugny-Landrecourt
L’abri de combat DL2
Le fort de Landrecourt
L’abri de combat LR1
Le dépôt intermédiaire L de Landrecourt
L’ouvrage d’infanterie I du Chapitre
Le magasin de secteur M5 du Champ de la Gaille
L’abri de combat LR2
Le fort de Regret
La batterie d’artillerie 3-7 annexe au fort de Regret
Les batteries d’artillerie 3-4 & 3-6 de Regret
L’ouvrage d’infanterie J de Baleycourt
Le dépôt intermédiaire M de Regret
L’abri de combat RS1
L’abri de combat RS2
Le fort de Sartelles
L’ouvrage d’infanterie K de Fromeréville
Le fort de la Chaume
Le dépôt intermédiaire N de la Chaume
L’abri caverne Sartelles Chana
Le dépôt intermédiaire Y de Chana
L’ouvrage intermédiaire de Chana
Le magasin de secteur M6 de Lombut
L’ouvrage d’infanterie L de Germonville
Le dépôt intermédiaire O de Choisel
Le fort de Choisel
L’abri de combat CBB1
Le poste d’infanterie M des Bruyères
Le dépôt intermédiaire P de Bois-Bourrus
L’abri de combat CBB2
Le fort de Bois Bourrus
Le dépôt intermédiaire Z de Bois-Bourrus
L’abri de combat BBM1
Le fort de Marre
Le dépôt intermédiaire Q de Belle-Epine
L’abri de combat MBE1
Le magasin de Marre M7
Le poste de Belle Epine
Le fort de Vacherauville
L’ouvrage intermédiaire N de Charny Les casernes
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