Entre le fort de Souville et celui de Tavannes, se trouve la batterie de l’Hôpital, une batterie d’artillerie de premier plan érigée sur la rive droite de la Meuse. Construite en 1881, cette batterie pour 8 pièces est équipée de plusieurs traverses d’abri et d’un petit casernement pour les hommes et les munitions. Avec ses 6 canons de 120 long, elle contrôlait le sommet de la côte du Poivre, l’étang de Vaux, le piton des chambrettes, Douaumont et tout le contrefort d’Hardaumont. Elle disposait également de 2 canons de 95 qui protégeaient le flanc droit de la Au nord d’Abaucourt, se trouve la batterie de Dieppe. Suite à la crise de l’obus-torpille, l’artillerie a été disséminée dans des batteries d’artillerie moins visibles, ce qui a entraîné la désarroi de cette batterie d’autre génération vers 1900. Après cette date, elle deviendra une simple batterie de renforcement en 1914, pouvant être utilisée à des fins utiles. Cependant, elle ne sera pas prête à se mobiliser, ni pendant le reste du premier. conflit mondial En 1916, pendant la bataille de Verdun , elle se retrouvera sur les lignes de front dès le début de la bataille, où elle servira d’abri et de dépôt de munitions aux différentes troupes qui combattront dans le secteur. L’artillerie ennemie a peu à peu endommagé cette batterie qui n’était pas encore modernisée. Elle est actuellement en très mauvais état.