Le 9 a été porté pour la première fois, et simultanément dans l’artillerie, par un régiment d’artillerie à pied et un régiment d’artillerie à cheval, qui s’étaient formés spontanément en 1794, avec des compagnies de canonniers volontaires.
Ducellier, un officier, dirigeait le 9ème régiment d’artillerie à pied et avait son quartier général dans le département du Nord.
et s’étendait jusqu’à la ville d’Anvers. Après que la Belgique a perdu la bataille de Neerwinden et évacué Bruxelles, les conventionnels en charge de la guerre ont pris la décision d’incorporer les troupes du comité militaire Belge dans les armées de la République.
Le comité militaire des Belges et Liégeois unis, de Lille, organise, depuis la déclaration de guerre d’avril 1792, des unités constituées de volontaires Belges et, en particulier, trois « squelettiques » bataillons d’artillerie qui sont, finalement, versé au 9ème régiment d’artillerie.
Il semble que ce régiment à pied ait dépassé la loi d’organisation du 7 mai 1795.
Jusqu’au 9 septembre 1798, le 9ème régiment d’artillerie à cheval a été présent.
Élément du (9ème RA) (anciennement connu sous le nom de 9ème régiment d’artillerie à pied) est un régiment d’artillerie de l’Armée de terre française qui a été instauré en 1829.
1794 : création du 9ème régiment d’artillerie à pied
1795 : dissolution
1810 : création du 9ème régiment d’artillerie à pied à partir de l’artillerie à pied de l’armée du Royaume de Hollande
1814 : dissolution
1829 : création du 9ème régiment d’artillerie
1854 : 9ème régiment d’artillerie
1872 : 9ème régiment d’artillerie
1883 : 9ème régiment d’artillerie de campagne (RAC)
1917 : 9ème régiment d’artillerie de campagne porté (RACP)
1924 : dissout, forme le 311ème régiment d’artillerie portée
1924 : simultanément, le 276ème régiment d’artillerie de campagne devient 9ème régiment d’artillerie divisionnaire (RAD)
1927 : dissout
1939 : mobilisation comme 9ème régiment d’artillerie divisionnaire (RAD)
1940 : dissout
Colonels et chefs de corps :
24 décembre 1829 : Auguste Louis Marcel d’Esclaibes d’Hust
1901 : Pierre Xavier Emmanuel Ruffey
Octobre 1914 : colonel Dirat
Novembre 1914 – ? : colonel Barbier
1919 : lieutenant-colonel Mengin
1940 : lieutenant-colonel Bartin
De 1829 à 1848
Le « 9ème régiment d’artillerie » a été formé à Metz le 24 décembre 1829, et il peut éventuellement être considéré comme le continuateur du 4èmerégiment d’artillerie à cheval.
Qui a pris la place de son colonel, le comte d’Esclaibes, ainsi que de certains membres de son état-major et de ses trois premières compagnies? Les autres éléments inclus dans la composition du 9ème RA sont :
Les troupes du 3ème régiment d’artillerie à pied sont composées des 14ème, 15ème, 16ème et 17ème compagnies
Le 4e régiment d’artillerie à pied est composé des 15ème, 16ème et 17ème compagnies.
À pied, les 10ème, 11ème, 12ème, 13ème, 14ème et 15ème compagnies du 7ème régiment d’artillerie se déplacent.
Le 9ème régiment d’artillerie a été déployé dans les garnisons de Metz en 1829, Valence en 1834, Toulouse en 1839, Strasbourg en 1843 et Rennes en 1848 depuis qu’il a été formé.
Pendant la période de 1830 à 1830, les 4ème, 10ème et 11ème batteries ont débarqué à Sidi-Ferruch dans le cadre de la campagne d’Alger et ont participé à la bataille de Staoueli.
lors de la prise d’Alger en 1830 et de l’envoi de Bône en 1832. En 1830, 1831 et 1832, ces batteries sont de retour en France.
La 8ème batterie a rejoint l’Algérie le 27 juillet 1837 et a été impliquée dans l’expédition et la prise de Constantine.
Second Empire
Les garnisons de Bourges en 1850, de Metz en 1858, de Vincennes en 1862, de Douai en 1866 et de Besançon en 1869 sont sous la responsabilité du régiment.
En 1854, le 9ème RA est resté un régiment monté, a conservé 8 de ses batteries et a reçu 5 batteries du 5ème régiment d’artillerie ainsi que 2 batteries du 8ème régiment d’artillerie.
Une batterie appartenant au 14ème régiment d’artillerie.
Ses 4 batteries à pied sont allouées au 1er régiment d’artillerie, tandis que ses 2 batteries à cheval sont allouées au 17ème régiment d’artillerie.
Pendant la guerre de Crimée, il rejoint l’armée d’Orient et prend part à l’expédition de la Dobroudja 8 et à la bataille de l’Alma en 1854.
Pendant le siège de Sébastopol, la mission du bas-Dniepr et la bataille de Malakoff.
De 1859 à 1862, il prend part à l’expédition du Maroc, à l’expédition de Chine, et en 1862 à l’expédition du Mexique.
Engagées dans l’armée du Rhin lors de la guerre franco-prussienne de 1870,
Le régiment affronte 4 batteries à Wissembourg et Frœschwiller-Wœrth, suivies des 6ème, 7ème, 8ème et 9ème batteries restantes pour assurer la retraite de l’armée.
La bataille de Sedan voit la participation des batteries de l’armée de Châlons.
Les autres batteries non-embrigadées dans ces deux armées, qui ont été capturées, sont les suivantes :
Elles sont engagées dans les batailles de Coulmiers, de Loigny et d’Artenay en 1870 au sein de l’armée de la Loire.
Elles ont participé à la bataille de Nuits, en 1870, de Villersexel et d’Héricourt, en 1871, dans l’armée de l’Est.
Pendant le siège de Paris en 1870-1871, elles sont impliquées dans les batailles et les combats au sein de l’armée de Paris.
de Châtillon, de Villejuif, de Bagneux, des Hautes-Bruyères, de La Malmaison (17ème compagnie), de Champigny et de Buzenval.
Pour la défense de Strasbourg.
Pour assurer la défense de Phalsbourg (1ère batterie).
De 1871 à 1914
Pendant les années 1872 et 1874, le régiment a été stationné dans les garnisons de Toulouse et de Castres, sur le site de Lardaillé.
En 1872, il garde 9 batteries, et reçoit 2 batteries à cheval du 18ème régiment d’artillerie, et versé 5 batteries montées au 18ème régiment d’artillerie, une batterie à pied au 19ème régiment d’artillerie, et 2 batteries montées au 22ème régiment d’artillerie.
En 1873, il se voit attribuer à nouveau une batterie à cheval du 18ème régiment d’artillerie, puis il cède une batterie au 19ème régiment d’artillerie, 2 batteries au 34ème régiment d’artillerie et enfin une batterie au 3ème régiment d’artillerie. En tant que tel, il fait partie de la 16ème brigade d’artillerie.
Le régiment a participé à l’expédition de Tunisie en 1881, et l’année suivante à l’expédition du Sud-Oranais.
Première Guerre mondiale
En casernement à Castres
Affectation : artillerie du 16ème corps d’armée
Composition : 4 groupes de 12 batteries de canons de 75 (48 canons).
1914
Il quitte Castres le 8 août 1914 ,9. Les groupes 1 à 4 du régiment, soit 12 batteries de 4 canons de 75, rejoignent l’AC/16, l’artillerie du 16ème corps d’armée.
Deux autres groupes auront un parcours distinct du régiment. Un groupe de renforcement, mobilisé à Castres en août 1914, rejoint en avril 1917 le 256ème RAC. Un autre groupe,
formé à Castres en novembre 1914, rejoint en avril 1917 le 203ème RAC
1915
En juin 1915, les 2èmeet 4ème groupes rejoignent l’artillerie divisionnaire de la 16ème division d’infanterie coloniale, artillerie divisionnaire qui deviendra le 209ème RAC en 1917.
Ils sont remplacés par deux groupes équipés de canons de 90, l’un issu du 38ème RAC et qui devient 4e groupe,
l’autre étant le groupe territorial du 9ème RAC qui était à l’AD/96T, l’artillerie divisionnaire de la 96ème division d’infanterie territoriale, et qui devient le 2ème groupe.
Un groupe de 75mm participe à la bataille du Reichsackerkopf.
1916
Le 3ème groupe rejoint l’artillerie divisionnaire de la 161ème DI en octobre 1916. L’AD/161 devient en avril 1917 le 267ème RAC.
Le 4ème groupe rejoint l’artillerie divisionnaire de la 164ème DI en novembre 1916. L’AD/164 devient en avril 1917 le 232ème RAC
1917
En novembre 1917, le régiment devient un régiment d’artillerie de 75 portés, à trois groupes.
Entre-deux-guerres
Le régiment devient en janvier 1924 le 311ème régiment d’artillerie portée, à l’armée du Rhin. Simultanément, le 276ème régiment d’artillerie, artillerie de la division marocaine, prend le numéro 9.
Le nouveau 9ème régiment d’artillerie divisionnaire est rattaché au 32ème corps d’armée et détaché à l’armée du Rhin.
Avec la division marocaine, le 9ème RAD est engagé dans la Guerre du Rif. Il est dissous le 1er mars 1927
Seconde Guerre mondiale
Régiment de réserve, le 9ème régiment d’artillerie divisionnaire est recréé le 6 septembre 1939 au centre mobilisateur d’artillerie no 16 de Castres et Montpellier.
Son régiment frère, le 209ème régiment d’artillerie lourde divisionnaire (RALD),
est également formé dans ce centre mobilisateur. Ils font partie de la 66ème division d’infanterie alpine.
Le régiment reçoit en renfort sa batterie divisionnaire antichar (10ème batterie), à six 75 de campagne, en novembre 1939.
Avec deux groupes muletiers de 75, le 9ème RAD est rattaché à la 8ème division légère d’infanterie coloniale le 6 juin 1940, en pleine bataille de France.
La 8ème DLIC, créée à partir d’unités diverses de l’armée des Alpes, est envoyée dans la précipitation soutenir le front du Nord-Est percé par les Allemands.
Débarquée les 10 et 11 juin à Bréval et Épône, la division retraite jusqu’en Dordogne, en gardant sa cohésion. Fin juin, le Ier groupe est détaché auprès de la 85ème division d’infanterie d’Afrique.
Le IIIème groupe du 9ème RAD reste à la 66ème DI.
Étendards du régiment
Le premier étendard du 9ème régiment d’artillerie, passé au 311ème régiment d’artillerie, porte les inscriptions :
La Moskova 1812
Constantine 1837
Sébastopol 1854-1855
Magenta 1859
Ypres 1914
Verdun 1916
L’étendard du 9ème régiment d’artillerie « de deuxième formation » reprend les inscriptions du 276ème régiment d’artillerie, ex-artillerie divisionnaire de la division marocaine :
Saint-Gond 1914
Champagne 1915
Verdun 1916
Soissonnais 1918
Vauxaillon 1918