Créé le 12 mai 1814 par décret royal, à partir des bataillons de sapeurs et de mineurs qui avaient été mobilisés pendant les campagnes de la Révolution et de l’Empire.
Le 2ème régiment du génie prend part à toutes les campagnes militaires du XIXème siècle. Il appartenait au régiment de tradition de la ville de Metz. Étroitement lié à cette ville, il en a connu les joies et les épreuves pendant 184 ans. Sa devise ‘Lorraine me protège’ témoignait de son attachement à sa région et à son passé.
Son attachement à sa région et à son histoire était mis en avant par la devise ‘Lorraine me garde’ En 1875, il a rejoint Montpellier et en 1914, il y avait 3 bataillons et une section de sapeurs-conducteurs.
Au moment de la déclaration de guerre, le régiment est dissous et est remplacé par un centre mobilisateur qui s’occupera de 150 unités de toutes spécialités.
Créé le 15 novembre 1919 à Montpellier (caserne de la citadelle), il y a 2 compagnies qui opèrent au Maroc en 1925-26, et une dans les Alpes.
En avril 1929, le 2ème RG est déplacé au 28ème RG à Montpellier, tandis que le 9ème RG de Metz devient le 2ème RG le 1er mai 1929.
Il y avait 10 compagnies de sapeurs-mineurs en 1932, avec 4 de forteresse et 3 d’électromécaniciens.
Le 2ème Régiment du Génie de Metz disparaît à la mobilisation, créant ainsi le centre mobilisateur et le Dépôt de Guerre du Génie n°2.
Engendrant de nombreuses unités formant un corps, dont le 221ème bataillon de forteresse assigné à la Région Fortifiée de Metz.
Il a été rétabli dans l’armée d’armistice à Montpellier et est maintenant affilié à la 16ème division. Il est composé de trois compagnies de SCF.
Les compagnies 2/2, 2/11 et 2/12. La compagnie 2/2, anciennement 558ème SCF, opère dans la région de Sainte-Menehould, puis se dirige vers Châlons-sur-Saône à partir de septembre 1941.
Elle fera partie de la zone libre en novembre 1941. Le bataillon est dissous en novembre 1942, de la même manière que les autres unités de l’armée d’armistice.
Après la guerre, le Centre d’Organisation du Génie n° 522 a été transféré à Metz en septembre 1945, ce qui a donné naissance au 2ème Régiment du Génie le 1er janvier 1946.
Il comprend un bataillon de sapeurs-mineurs, un bataillon d’électromécaniciens et un bataillon d’intervention, le 33ème BG (anciennement 87ème BG).
En 1998, il a été transformé en un régiment d’aide au déploiement de la brigade génie, avec une spécialisation dans la production d’eau et d’énergie, ainsi que dans le contre-minement.
Le 16 juin 2010, il est dissous et ses compagnies spécialisées sont réparties parmi les autres régiments du génie. Son héritier est le 1er régiment du service militaire volontaire (1er RSMV) de Montigny-lès-Metz.
Guerres de l’Empire : Le 16 juin 1815 marque la présence du second régiment du génie lors de la Bataille de Ligny.
Le 18 et 19 juin, pendant la Bataille de Waterloo, il a été impliqué dans le combat de Wavre avec l’ordre du Maréchal Grouchy. Pendant la retraite à Paris, à Villers-Cotterêts, à 3h du matin.
Le Lieutenant Grivet du deuxième régiment du génie a aidé une vingtaine de sapeurs à assurer la protection de la retraite du Maréchal Grouchy qui était coupée.
Second Empire :
Guerre franco-prussienne de 1870
Bataille de Frœschwiller-Wœrth
De 1871 à 1914
À partir de 1900, le 2ème RG assure la gestion de toutes les troupes du Génie hors métropole. À cette époque, il n’y a qu’un bataillon qui se trouve en Afrique du Nord.
Le 26ème bataillon du Génie, qui fait partie du 2ème RG, mais dont les éléments sont issus d’autres régiments stationnés en métropole.
Hussein-Dey (Algérie), Bizerte (Tunisie) et Rabat (Maroc) sont les endroits où se trouvent les compagnies et les éléments de soutien.
En avril 1914, le 26ème bataillon du 2ème RG a été dissous pour laisser la place aux 19ème et 29ème bataillons qui sont basés en Afrique du Nord.
Le 19ème Bataillon a été formé à Hussein-Dey en Algérie, et le 29ème Bataillon a été formé à Bizerte en Tunisie.
Les compagnies présentes à Hussein-Dey et à Bizerte changent de numéro et deviennent 19/x et 29/x. Les compagnies engagées au Maroc gardent leur numérotation d’origine, mais le numéro est suivi de la lettre « M ».
Première Guerre mondiale :
En garnison à Montpellier – À la déclaration de guerre, il est dissous, et laisse place à un dépôt de guerre du Génie.
Compagnie 16/1: Cie Active – Cie Divisionnaire Ire Armée / 16ème Corps d’Armée / 3ème Division d’Infanterie
Compagnie 16/2: Cie Active – Cie Divisionnaire Ire Armée / 16ème Corps d’Armée / 32ème Division d’Infanterie
Compagnie 16/3: Cie Active – Cie Corps d’Armée Ire Armée / 16ème Corps d’Armée
Compagnie 16/4: Cie Réserve – Cie Corps d’Armée Ire Armée / 16ème Corps d’Armée
Compagnie 16/16: Cie Réserve – Cie d’équipage de pont Ire Armée / 16ème Corps d’Armée
Compagnie 16/21: Cie Réserve – Cie de Parc Ire Armée / 16ème Corps d’Armée
Compagnie 17/1: Cie Active – Cie Divisionnaire
Compagnie 17/2: Cie Active – Cie Divisionnaire
Compagnie 17/3: Cie Active – Cie Corps d’Armée
Compagnie 17/4: Cie Réserve – Cie Corps d’Armée
Compagnie 17/16: Cie Réserve – Cie d’équipage de pont
Compagnie 17/21: Cie Réserve – Cie de Parc
Compagnie 18/1: Cie Active – Cie Divisionnaire IIe Armée / 18ème Corps d’Armée / 25ème Division d’Infanterie
Compagnie 18/2: Cie Active – Cie Divisionnaire IIe Armée / 18ème Corps d’Armée / 36ème division d’infanterie
Compagnie 18/3: Cie Active – Cie Corps d’Armée IIe Armée / 18ème Corps d’Armée
Compagnie 18/4: Cie Réserve – Cie Corps d’Armée : IIe Armée / 18ème Corps d’Armée
Compagnie 18/16: Cie Réserve – Cie d’équipage de pont : IIe Armée / 18ème Corps d’Armée
Compagnie 18/21 : Cie Réserve – Cie de Parc : IIe Armée / 18ème Corps d’Armée
26ème bataillon : Les compagnies du 26e bataillon appartiennent au 29ème bataillon autonome du Génie à Bizerte (Tunisie), mais inscrites à l’ordre de bataille du Dépôt du 2ème RG à Montpellier :
Compagnies 26/2 M, 26/3 M 26/3M (13ème Corps d’Armée, 120ème Division d’Infanterie), 26/4 M, 26/6 M, 26/56 M, 26/21 M . Le ‘M’ signifie ‘marocain’,
et indique que ces compagnies sont des éléments du Corps Expéditionnaire engagé au Maroc depuis 1908. Le 29ème ex-26ème rejoindra la métropole,
puis ira combattre en Serbie et finira la campagne devant Odessa (Ukraine) en janvier 1919 avant d’être rapatrié sur le Liban à Beyrouth en 1920.
Pour mémoire : Le 19ème BG est engerbé avec la 19ème DICM. Compagnie 19/2 : IIe Armée / 9ème Corps d’Armée / Division Marocaine. Il est constitué de compagnies divisionnaires et de corps d’armée,
formées depuis 1871, appartenant aux 16ème , 17ème et 18ème bataillons du génie.
De 1945 à 2010
La caserne Séré-de-Rivières à Metz accueille désormais le 2ème régiment du génie.
Sa principale mission est de franchir les rivières, et il est équipé d’engins spécialisés tels que le Pont Gillois et le pont mobile.
Créé en 1998, le régiment d’aide au déploiement de la brigade du génie a été impliqué dans de nombreuses opérations extérieures pendant de nombreuses années. Le « 2ème RG » se composait alors de sept compagnies dont une unité de réserve :
une compagnie de commandement et de logistique ;
Une compagnie de production d’énergie (971 CE).
deux compagnies de production d’eau (972 CPE et 974 CPE) ;
Une entreprise spécialisée dans les infrastructures opérationnelles (973 CIO).
Une compagnie d’administration et de soutien.
une unité d’intervention de secours (5 UIR).
Après avoir adopté le livre blanc sur la défense le 24 juillet 2008, François Fillon (Premier ministre) et Hervé Morin (ministre de la Défense) ont lancé la réforme des armées en 2008.
La dissolution du 2ème RG est prévue pour 2010. Dès l’été 2009, les deux compagnies de production d’eau ont été regroupées avec les autres régiments du Génie.
Le 6e régiment du Génie accueillera la compagnie de production d’énergie et la compagnie d’infrastructure opérationnelle à partir de la fin juin 2010.
La compagnie de réserve a été transférée au 3ème régiment de hussards à partir du 1er juillet 2010. À la fin de juin 2010, le régiment, qui a une histoire de près de 200 ans, sera dissous.
Le 16 juin 2010 marque la dissolution du 2ème RG. La caserne Séré-de-Rivières accueille le 3ème régiment de hussards.
Entre 1967 et 1981, le régiment occupe une carrière à Mesnil-le-Roi. Aucune activité n’est enregistrée à cet endroit dans les archives du régiment.
Drapeau :
Il porte, cousues en lettres d’or dans ses plis, les inscriptions suivantes :
Constantine 1837
Zaatcha 1849
Sébastopol 1854-1855
Puebla 1863
Champagne 1915
Dardanelles 1915
Verdun-la Somme1916
L’Aisne-Noyon 1917-1918
AFN 1952-19628
Chef de corps : | |||
De 1814 – 1897 | De 1900 – 1948 | De 1950 -1990 | De 1991 – 2010 |
1814 : colonel Prost | 1900 : colonel Marcy | 1951 : colonel Nicolas | 1990-1992 : colonel Mouton |
1816 : colonel Rouhault de Fleury | 1902 : colonel Azibert | 1951 : colonel Quere | 1992-1994 : colonel Veyrat |
1823 : colonel Vainsot | 1905 : colonel De Bellegarde | 1953 : colonel Plenier | 1994-1996 : colonel Pernel |
1827 : colonel Thuillier | 1908 : colonel Franck | 1955 : colonel Roque | 1996-1998 : colonel Hommey |
1830 : colonel Cournault | 1909 : colonel Cayatte | 1957 : colonel Rousset | 1998-2000 : colonel Richard |
1836 : colonel Jean Baptiste Philibert Vaillant | 1913 : colonel Pages | 1959 : lieutenant-colonel Anglard | 2000-2002 : colonel Serveille |
1838 : colonel Morvan | 1920 : colonel Largier | 1962 : colonel Villeval | 2002-2004 : colonel Charnin |
1839 : colonel Dorlodot des Essarts | 1922 : colonel Campa | 1964 : colonel Frossard | 2004-2006 : colonel Coural |
1846 : colonel Niel | 1925 : colonel Dorbeau | 1966 : colonel Bure | 2006-2008 : colonel Bay |
1849 : colonel Bouteilloux | 1927 : colonel Oppermann | 1967 : colonel D’Erceville | 2008-2010 : colonel Gallineau |
1854 : colonel Dejean | 1929 : colonel Hayot | 1969 : colonel Leconte | |
1859 : colonel Ducasse | 1931 : colonel Mouton | 1971 : colonel Maury | |
1864 : colonel Doutrelaine | 1933 : colonel Dumontier | 1973 : colonel Dorange-Pattoret | |
1864 : colonel Boissonnet | 1936 : colonel Mouflard | 1975 : colonel Humbert | |
1866 : colonel Duval | 1938 : colonel Cande | 1977 : colonel Delorme | |
1869 : colonel Teissier | 1939 : colonel Devisme | 1979 : colonel Jorrion | |
1875 : colonel Brunon | 1940 : chef de bataillon Le Boursicot | 1981 : colonel Ceccaldi | |
1880 : colonel Coste | 1942 : chef de bataillon Serre | 1983 : colonel Poulot | |
1881 : colonel Faugeron | 1944 : colonel Guet | 1985 : colonel Jouishomme | |
1885 : colonel Riondel | 1946 : lieutenant-colonel Villette | 1988 : colonel Vincent | |
1887 : colonel Chery | 1947 : lieutenant-colonel Bergeon | ||
1890 : colonel Percin | 1948 : colonel Perrin | ||
1893 : colonel Philippe | |||
1894 : colonel Toulza | |||
1895 : colonel Pamard | |||
1897 : colonel Marga |
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